Où et comment utiliser les crypto-monnaies en 2020 ?

2081
Partager :
cryptos

Les crypto-monnaies sont plus démocratisées qu’auparavant et un nombre croissant d’enseignes et de secteurs d’activité les acceptent désormais. La finance privée comme publique les utilise aussi. Malgré quelques incertitudes, certains indices portent à croire que cette tendance devrait même se confirmer.

Des paiements en crypto-monnaies de plus en plus courants

Auparavant frileux, de plus en plus d’enseignes et établissements acceptent d’être désormais payés en crypto-monnaies. Cette évolution s’explique car le montant de la transaction est garanti au commerçant, qui n’a aucune commission à payer ou aucun matériel technologique supplémentaire à acquérir. Quant au consommateur, il doit juste télécharger une application spéciale sur son smartphone pour accéder à son portefeuille de crypto-monnaies et payer.

A découvrir également : Comment espionner un portable sans y avoir accès gratuitement

L’unique bémol réside dans le délai de paiement, plus long : 72 heures, contre 48 heures maximum pour les sytèmes de cartes bancaires.

Des enseignes ou institutions publiques acceptent désormais les paiements en cryto-monnaies

L’agence de voyage en ligne espagnole Destinia accepte d’être payée avec certaines crypto-monnaies, comme le Bitcoin ou l’EOS.

A lire aussi : Toutes nos solutions d’affichage dynamique !

Contrairement à d’autres pays où cette pratique de paiement est interdite, il est possible de payer et jouer dans certains casinos au Québec avec des crypto-monnaies. A ce titre, les Québécois ont beaucoup d’options quand vient le temps de choisir un casino en ligne. En effet, la pratique s’est également bien développée sur Internet. Les plateformes de comparaison comme Bonus.ca, qui évalue les casinos en ligne, permettent de savoir quels sont les sites acceptant les crypto-monnaies.

En France, 40 enseignes appartenant à des secteurs d’activités variés ont déclaré accepter désormais les crypto-monnaies, parmi lesquelles Boulanger, Decathlon, Conforama ou Cultura.

Aux Bermudes, les habitants peuvent payer leurs impôts en USD Coin (USDC), une crypto-monnaie reposant sur le principe du stablecoin (crypto-monnaie basée sur un actif ou un panier d’actifs stable pour minimiser les risques de volatilité).

Les crypto-monnaies, nouveau fer de lance de la finance privée et publique ?

Certaines banques acceptent désormais les transactions de leurs clients en crypto-monnaies. Certaines ont même déjà lancé leur propre crypto-monnaie, comme JP Morgan.

Des fonds financiers investissent également (voire exclusivement) dans les crypto-monnaies, comme Galaxy Digital ou Grayscale.

D’autre part, des entreprises souhaitent aussi lancer leurs propres cryptomonnaies, comme Facebook avec sa Libra ou Telegram avec Gram.

Enfin, certains États veulent instaurer leur propre crypto-monnaie, afin de conserver le contrôle du marché monétaire. Il s’agit de CBDC, des crypto-monnaies émises par les banques centrales, que la France pourrait adopter prochainement.

Outre la disparition de l’argent liquide, le but serait de proposer un mécanisme reposant sur une valeur tangible et la technologie blockchain pour contrecarrer les initiatives de crypto-monnaies privées, type Libra. L’autre objectif vise à associer CBDC et smart contracts (des protocoles informatiques intelligents) et automatiser ainsi des paiements récurrents dans certains domaines, comme le crédit.

D’autres États envisagent les CBDC comme un moyen d’émancipation, comme notamment les pays africains souhaitant s’affranchir de la tutelle de l’eco pour plus d’autonomie monétaire.

Les crypto-monnaies se démocratisent, comme le prouve la montée en puissance de plateformes telle que Bakkt, utilisée par les institutionnels comme les consommateurs pour l’achat, la vente et le stockage sécurisé de crypto-monnaies. Néanmoins, des interrogations existent, puisque ce marché reste encore très dépendant de la valeur du seul Bitcoin. Pourtant, d’autres crypto-monnaies existent, comme l’Ethereum, qui transforme des objets matériels ou virtuels en jetons, et pourraient augmenter encore davantage l’attrait pour ces monnaies (de moins en moins) virtuelles.

Partager :