Séjour en camping en Islande : les accessoires indispensables

En Islande, la loi ne fait pas de place à l’improvisation. Depuis 2015, camper hors des terrains officiels est proscrit, à moins d’avoir obtenu l’accord explicite du propriétaire. Les caprices du climat, même en plein été, forcent à s’équiper d’accessoires souvent introuvables sur place. Les chemins menant aux merveilles naturelles du pays ne se laissent pas conquérir sans matériel adapté aux sols détrempés ou truffés de roches.

Certains objets, considérés comme gadgets ailleurs, se révèlent vite incontournables dans les recoins isolés ou là où les rayons des magasins spécialisés se font rares. Anticiper chaque détail de son équipement, c’est s’épargner des galères coûteuses et se garantir un minimum de sécurité lorsqu’on s’aventure sous tente, loin des sentiers battus de l’Islande.

Camper en Islande : ce qu’il faut savoir avant de partir

L’Islande intrigue, mais elle ne se laisse pas conquérir à la légère. Choisir le camping pour explorer l’île suppose une planification minutieuse. Depuis plusieurs années, le camping sauvage est quasiment proscrit, hormis dans quelques endroits où l’accord du propriétaire est explicitement donné. Les campings officiels jalonnent les axes principaux, les parcs nationaux et les zones reculées comme les fjords de l’ouest. D’un simple champ à des emplacements avec salle commune chauffée, douches et petits équipements, il existe tous les degrés de confort.

Certains préfèrent louer du matériel sur place, à Reykjavik ou Akureyri, mais l’offre reste limitée, surtout lors du pic touristique. Venir avec son propre équipement reste la solution la plus sûre : le climat exige du campeur du matériel robuste. Même lors des plus longs jours d’été, on peut se réveiller transi sous les 10°C, parfois bien moins dans les coins exposés comme le parc national de Þingvellir ou sur les terres du Landmannalaugar. Tenir la route implique une tente quatre saisons, un matelas isolant, un sac de couchage bien noté en température et de quoi braver des averses soudaines.

Le budget, lui, oscille entre 10 à 20 euros la nuit pour chaque campeur. Avant de partir, consulter une plateforme de recensement des campings permet de vérifier les services proposés, de s’éviter des déconvenues une fois sur place. S’organiser en amont reste la clé, car certains villages restent privés de supermarché ou de station-service : l’autonomie n’est pas un luxe. Consulter les offres de camping Islande location permet de mieux préparer son séjour. Ici, un périple sous la tente se construit en amont, en prenant le temps de se confronter à la réalité du terrain islandais.

Quels accessoires sont vraiment indispensables face au climat islandais ?

Le climat ne se laisse pas amadouer. Rater une pièce de l’équipement peut transformer l’aventure en sérieuse galère. S’abriter du vent, repousser l’humidité, combattre le froid : le matériel camping Islande doit tenir le choc. D’abord, une tente camping quatre saisons avec double toit pour affronter la pluie et des arceaux solides pour résister aux souffles brusques. Impossible de faire l’impasse sur un sac de couchage noté pour des températures négatives, même en plein été.

Pour ne pas laisser le hasard décider du confort, il faut emporter :

  • Matelas isolant : il protège vraiment du sol saturé d’humidité et garde la chaleur du corps.
  • Pantalon imperméable et veste technique à membrane : les averses débarquent sans avertir.
  • Masque de nuit : la lumière interminable des nuits estivales complique l’endormissement.

Impossible d’oublier la trousse de premiers secours, même pour une étape courte. De quoi désinfecter, soigner ou filtrer l’eau. Les gants, le bonnet, le tour de cou se révèlent précieux dès qu’un vent du plateau intérieur se lèvre sans crier gare.

Côté repas, un réchaud compact garantit des plats chauds même en pleine tourmente. Rester attentif à la disponibilité du gaz, peu présent dans certaines stations isolées, évite les mauvaises surprises glaciales au bivouac. En Islande, le camping devient une question d’organisation et de prévoyance : anticiper, c’est s’épargner les nuits blanches et les repas froids.

Focus sur l’équipement essentiel pour bien dormir, cuisiner et se protéger

La tente se transforme vite en rempart contre la nature islandaise. Léger bruit de la pluie, bourrasques tapant les arceaux, humidité rampante : chaque détail compte. Un sac de couchage bâti pour l’arctique s’avère précieux, surtout couplé à un matelas performant. Avec cette alliance, même si la température s’effondre sous les 5°C, le sommeil reste réparateur.

La tente, pilier du matériel camping tente, doit réunir double épaisseur, piquets solides et suffisamment d’espace pour abriter l’équipement. Parfois, une salle commune cuisine est disponible dans certains campings : parfait pour sécher ses affaires, cuisiner ou simplement recharger un téléphone.

Pour préparer les repas, le réchaud doit fonctionner quelles que soient les rafales ou les averses. La cartouche de gaz, banale sur les routes principales, peut devenir rare dès que l’on s’éloigne des axes. L’eau, elle, ne manque pas, souvent potable directement au robinet : une gourde ou un réservoir assouvit toutes les soifs. L’équipement évolue selon les besoins : un bonnet protège du vent, la lampe frontale éclaire la tente lorsque la lumière se fait trop douce, la popote légère simplifie la mission repas en mode camping sauvage.

Homme vérifiant une carte et GPS dans un paysage islandais

Conseils pratiques pour organiser un séjour serein et profiter pleinement de l’aventure

Un séjour en camping en Islande se réussit à coup sûr quand il se construit avec précision. Répertorier les campings officiels (près de 200, du sud aux fjords de l’ouest) permet de visualiser facilement ses prochaines étapes. Entre aires minimalistes et emplacements offrant une salle commune rudimentaire, la palette des possibilités est large. S’informer en ligne fournit un aperçu des services disponibles et des tarifs actuels.

Le véhicule que l’on choisit trace aussi le profil du voyage : location voiture ou camppervan, question d’itinéraire, d’autonomie et de budget. Les vans aménagés facilitent les haltes, dans les limites autorisées et hors zones protégées. Se lancer sans connaître le règlement du camping sauvage expose à des désagréments, voire des amendes. Se documenter avant chaque étape évite les mauvaises surprises et les commentaires acerbes au retour !

Difficile de tout prévoir ? Quelques repères simplifient la préparation :

  • Un guide du routard ou un Lonely Planet centré sur l’Islande enrichit son carnet d’adresses et livre des infos actualisées.
  • Mieux vaut s’y prendre tôt pour les réservations de camping dès la haute saison, en particulier autour des sites majeurs comme le parc national Þingvellir ou le cercle d’or.
  • Les applis les plus connues facilitent la recherche d’aires pour monter la tente ou stationner un camping-car, surtout quand on improvise le programme.

Louer du matériel sur place allège la valise, mais en dehors de Reykjavik l’offre reste très basse. Informé, bien équipé et souple sur les imprévus, le séjour camping Islande bascule facilement côté aventure maîtrisée et nuits paisibles, loin des galères qui découragent.

Quitter l’Islande avec ce sentiment d’avoir tenu bon face à ses caprices, c’est ramener dans ses bagages bien plus qu’un simple souvenir de voyage.

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